Composer en LaTeX

Composer en LaTeX

Motivation:

Le site utilise MathJax, un moteur de rendu auquel nous sommes connectés pour transformer certaines balises en formules mathématiques. Pour ceux qui sont habitués des forums de discussion, vous savez qu'il existe la possibilité de donner un style à votre écriture, rendre certains mots plus gras, en italiques, soulignés etc... On utilise pour cela des balises HTML qui indique à notre navigateur comment l'afficher. Or pour afficher des symboles mathématiques et des environnements comme les systèmes d'équations, il n'est pas possible de le faire directement avec du code HTML. Nous utilisons pour cela MathJax dont voici le site:

http://www.mathjax.org

La technique pour obtenir de belles présentations est la suivante: on met en évidence une écriture mathématique en l'enfermant dans une balise particulière. En HTML pour signifier qu'une expression doit être mise en gras on l'isole ainsi:

<strong> Le texte à l'intérieur passera en gras </strong>

Pour indiquer qu'il s'agit de mathématiques, on utilise le signe du dollar $ \$ $ pour démarrer la balise et aussi pour la refermer. Ceci induit une lecture du texte à l'intérieur en tant qu'expression mathématique. Il s'agit alors de connaître les commandes permettant d'obtenir le symbole ou l'environnement recherché. Plutôt que de tout réinventer, MathJax utilise le vocabulaire de deux éditeurs de renommée internationale:

  • LaTeX
  • MathML

Nous avons choisi LaTeX car il est libre, gratuit, complet, offre une plus grande palette de possibilités. Pour la présentation de ce logiciel je vous conseille quelques sites au fur et à mesure de votre progression. Il ne s'agira pas d'un apprentissage anodin et sans lendemain, pour tout scientifique LaTeX est une référence et un outil devenu indispensable. Si l'on veut obtenir une mise en page impeccable il est simplement incontournable.

Formation:

Il y a deux formations à suivre, l'une incluant l'autre. La première consiste à vous initier à LaTeX, ce qui vous permettra de composer des articles, exposées, rapports ou un livre. Aujourd'hui on peut à l'aide de cet éditeur proposer des animations pour rétroprojecteurs et déjà il s'intègre sur les tablettes. LaTeX est ce qui se fait de mieux pour la publication de toute documentation scientifique. La deuxième initiation est spécifique à MathJax et la publication sur internet. Il s'agit de savoir quelles commandes de LaTeX sont accessibles à MathJax. Toutes les possibilités de l'éditeur ne sont pas disponibles, d'où l'intérêt de la présentation qui suit.

Quelques commandes sont proposées, dans le premier chapitre (Commandes de base) on retrouve les plus utilisées et donc indispensables. Il s'agit d'un résumé de ce qu'on peut trouver sur des tables publiées sur internet. Par exemple, le Site du Zéro en propose en fin de formation, et je conseille vivement à ceux qui souhaitent s'améliorer de s'instruire à partir de ce site, la présentation s'adresse aux débutants et offre à la fin un bon niveau. Il existe de nombreux PDF disponibles gratuitement pour apprendre les commandes et les notions de base, écrits par les meilleurs dans le domaine.

Ci-dessous la page traitant des caractères sur le Site du Zéro:

http://www.siteduzero.com/tutoriel-3-293866-les-caracteres-speciaux.html#ss_part_6

Je recommande vivement l'achat du livre sur le site, il étoffe ce qui est présenté succintement sur le site, et le style est vraiment abordable pour les lycéens. Ce site m'a permis de mieux cerner les possibilités offertes par LaTeX pour publier mon propre livre.

Puis un PDF à télécharger avec une liste de symboles sur le site du CTAN:

http://www.ctan.org/tex-archive/info/symbols/comprehensive/

Sur le même site le PDF suivant est à recommander pour s'initier:

http://www.ctan.org/tex-archive/info/lshort/french

qui est la traduction française de: The not so short introduction of LaTeX2e - Tobias Oetiker. Là encore, tant pour la traduction que l'auteur original, le style est simple et efficace, on apprend facilement. On peut se procurer le livre à l'adresse suivante:

http://www.lulu.com/shop/tobias-oetiker/the-not-so-short-introduction-to-latex/paperback/product-12552267.html

Petite remarque à propos du CTAN: lorsque vous aurez un niveau avancé en LaTeX, il est vivement conseillé de passer par ce site pour rechercher les extensions que vous souhaitez. C'est un peu la bibliothèque officiel de l'éditeur.

Un livre disponible chez Framasoft, et il constitue là encore une initiation très bien rédigée, il y a la possibilité de télécharger gratuitement la version PDF, bien que pour s'initier, disposer d'un format papier est plus agréable. Pour celui-ci j'appuie de nouveau ma recommandation, il est simple et efficace. On y apprend vite de nombreuses techniques:

http://framabook.org/5-tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-latex-sans-jamais-oser-le-demander

Enfin un dernier livre pour s'initier, il vous suffira de cliquer sur l'icône du livre pour accéder à la page d'achat:

http://www.latex-pearson.org/index.php

Pour finir avec cette première série de liens, une direction vers le site de l'académie de Poitiers, où vous trouverez dans la section des Articles plusieurs PDF et des conseils, une vraie mine d'information là encore:

http://ww2.ac-poitiers.fr/math/spip.php?rubrique21

Conseils pour apprendre LaTeX:

La principale difficulté n'est pas de trouver des ressources pour apprendre le LaTeX, ni des extensions au logiciel qui permettent de nouvelles possibilités. Mais plutôt il s'agira de ne pas se noyer dans l'amas de documentations. De plus, il s'agit de conserver une direction dans l'apprentissage, si vous visitez ce site c'est que vous visez avant tout une utilisation de LaTeX en sciences et particulièrement en mathématiques. Commencez par suivre la formation du Site du Zéro qui vise avant tout les bases et introduit rapidement aux mathématiques. Vous devez dès le départ télécharger un éditeur de code et être prêt à mettre en pratique. L'idéal est de réserver un cahier à cette formation pour noter au fur et à mesure les nouvelles commandes qui vous semblent pertinentes, les remarques et astuces à conserver.

La pratique mais aussi la curiosité. Plusieurs extensions sont des classiques en LaTeX, et connaître ce qu'elles renferment s'avère nécessaire. Parmi elles citons: AMSMATH et AMSSYMB qui sont à la base de MathJax et appartiennent à l'American Mathematical Society. Ci-dessous le lien pointant directement sur la page consacrée aux étudiants, mais je vous incite à parcourir un peu ce site, l'association est en quelque sorte la référence mondiale en mathématiques, et fut à l'oeuvre pour promouvoir LaTeX dès ses débuts:

http://www.ams.org/programs/students/high-school/high-school

et la page pour les auteurs:

http://www.ams.org/publications/authors/authors

D'autres extensions s'avèrent utile: GEOMETRY (modifier la forme de la page et les marges principales) TIKZ (pour les figures) FANCYHDR (modifier toutes les marges, les en-têtes, bas de page) pour ne citer qu'elles.

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Insérer du LaTeX

Insérer du LaTeX

Balises:

Il est possible sur un commentaire d'insérer une expression mathématique, comme celles qui apparaissent sur les exercices. Pour cela, nous utilisons une syntaxe issue du langage $\mathrm{\LaTeX}$. Voici les premières règles à respecter pour débuter:

  • Toute expression mathématique insérée sur une ligne doit être contenue entre deux symboles \$. Celui-ci indique au compilateur que vous souhaitez insérer une formule. Par exemple:
    L'expression suivante $\; f(x)=x^2\; $ qui s'insère directement dans une ligne de texte s'obtient en tapant:

    $ f(x) = x^2 $ 
  • La règle qui précède s'applique lorsqu'on souhaite insérer une expression au coeur de la ligne que l'on rédige. Pour écrire une formule qui trouve sa place sur une ligne à part en étant centrée on double le symbole du dollar: \$\$ pour ouvrir l'expression et aussi pour la refermer.

Par exemple: $$ f(x) = x^2 $$ s'obtient avec:

 $$ f(x) = x^2 $$ 

. On peut aussi utiliser la combinaison des touches '\' + '[' pour ouvrir et '\' + ']' pour refermer l'expression. Ces deux règles sont la base de l'écriture en $\mathrm{\LaTeX}$. Dès lors que le symbole du dollar apparaît, ce qui suit est interprété comme des mathématiques.

 

Propriétés de l'affichage:

  • Les lettres sont affichées en italique.
  • Les espaces insérés sont ignorés.
  • Les symboles ne s'affichent pas de la même façon s'ils prennent de la place suivant qu'on choisit \$ ou \$\$.
  • Le compilateur insère automatiquement des espaces autour de signes tels que = ou +.
  • Certains signes ont une signification pour le compilateur, les utiliser n'entraîne pas leur affichage.

Symboles réservés

Concernant ce dernier point, on vient d'en voir un, il s'agit du dollar. L'insérer au milieu d'une expression mathématique mettra fin à l'affichage et peut entraîner une erreur au niveau de la rédaction. Par exemple, si l'on veut exprimer que 2 dollars ajoutés à 3 dollars valent 5 dollars, il faudra taper:

 $ 2 \$ + 3 \$ = 5 \$ $ 

 D'autres symboles risquent de poser problèmes, tels que le pourcentage % car il exprime un commentaire, ce qui suit n'est plus interprété. Pour l'utiliser il faudra aussi le faire précéder d'un antislash \.

 

L'accolade { demande le même traitement ainsi que le dièse #. Concernant l'accolade, elle joue un rôle fondamental dans le langage car elle indique où commence et où se termine un environnement. Par exemple, pour exprimer le carré de la variable x on écrira

 $ x^2 $ 

mais si l'on veut élever x à la puissance (2k+1) le fait d'écrire

 $ x^2k+1 $ 

donnera $$ x^2k+1 $$ De même

 $ x^(2k+1) $ 

n'arrange rien. Pour obtenir la bonne expression, il faut préciser ce qui doit être élevé, et pour ceci l'accolade tient le rôle de délimiteur:

 $ x^{2k+1} $ 

donne $$ x^{2k+1} $$ C'est une technique qu'il faut bien assimiler vu son importance en $\mathrm{\LaTeX}$.

 

Interprétation de l'expression

Dans une expression mathématique, tout ce qui n'est pas un symbole connu est interprété comme une entité à part. Cette remarque est en rapport avec la première propriété citée ci-dessus, l'affichage en italique. L'écriture

 $ azerty $ 

ne renvoie par le mot azerty mais six lettres $$ azerty $$ formant un produit. On retrouve cette écriture naturellement dans l'expression: $$ (a+b)^2=a^2+ab+b^2 $$ pour le produit entre $a$ et $b$

 

Cela peut s'avérer gênant si l'on souhaite écrire un opérateur comme le cosinus. Il ne faudra pas taper:

 $ cos (a) $ 

car le résultat serait le suivant: $$ cos(a) $$ Le compilateur voit le produit entre quatre nombres $c$ et $o$ ainsi que $s$ suivi d'une parenthèse englobant le nombre $a$. Pour préciser qu'on vient de poser la fonction cosinus, on utilise la commande \cos, ce qui donne:

 $ \cos (a) $ 

 

 

D'autres fonctions et opérateurs sont identifiées étant donnée leur utilisation systématique. Pour exprimer la limite d'une expression, on écrira aussi:

 $ \lim f(x) $ 

ce qui donne $$ \lim f(x) $$ au lieu de $$ lim f(x) $$ On remarquera au passage la deuxième propriété d'affichage sur cette dernière expression. Bien que l'on ait tapé

 $ lim f(x) $ 

en ayant respecté une espace entre l'opérateur lim et la quantité f(x) le compilateur ne la prend pas en compte, il y voit le produit de cinq nombres $l$ avec $i$ et $m$ ainsi que $f$ suivi de $x$ mis entre parenthèse.

 

Espacement

La quatrième propriété concerne la même problématique d'espacement. Dans l'expression: $$ (a+b)^2=a^2+ab+b^2 $$ il se trouve que les éléments ont été entrés sans aucune espace:

 $ (a+b)^2=a^2+ab+b^2 $ 

Et cela ne changera rien si l'on cherche à imposer des écarts particuliers. La seule façon de préciser au compilateur qu'on veut écarter deux éléments dans l'expression s'effectue aussi par le biais d'une commande d'espacement. Chose dont il ne faut pas exagérer car en général les espaces précalculés sont corrects, mais il arrive qu'on en ait besoin. Voir la page correspondante:

 

Mode à choisir

L'affichage sur une ligne respecte l'écart interligne, il arrive alors que certains symboles soient plus écrasés s'ils sont utilisés entre deux \$ plutôt que l'affichage centré \$\$. Dans ce dernier cas, le compilateur revient automatiquement à la ligne et réserve l'espace vertical nécessaire à la meilleure présentation de l'expression, d'où son intérêt lorsqu'on souhaite afficher une expression un peu lourde en écriture. On pourra comparer la formule $ f(x) = \sqrt{ 1 + \frac{x^2}{1+x} }$ obtenue avec

 $ f(x) = \sqrt{ 1 + \frac{x^2}{1+x} } $ 

insérée au milieu d'une ligne de textes avec celle ci-dessous, disposant de sa propre ligne et centrée sur la page:

 

$$ f(x) = \sqrt{ 1 + \frac{x^2}{1+x} }$$

qui s'écrit de la même façon mais avec \$\$. L'expression sous la racine n'est pas rétrécie dans ce dernier cas. Enfin, il n'est pas utile de passer à la ligne pour sortir un tel résultat, le compilateur le fait de lui-même. Il suffit de taper \$\$ directement sur la même ligne pour qu'il opère automatiquement et positionne là où il se doit l'expression.

Conseil

Le langage $\mathrm{\LaTeX}$ n'est en rien difficile. Comme toute connaissance, il réclame un certain temps d'apprentissage, le mieux n'est pas de suivre une suite d'explications théoriques mais de s'initier en pratique. L'idéal pour un débutant est de suivre dans un premier temps la formation sur le Site du Zéro, comme précisé en préambule.

Nous avons voulu par cette courte introduction vous donner la possibilité de comprendre la base de son utilisation, comme une langue vivante il y a une grammaire à assimiler et beaucoup de vocabulaire. Les deux s'apprennent au fur et à mesure.

Rappel: toute formule utilisant MathJax sur le site ou ailleurs peut être analysée par un click-droit, des options sont mis à votre disposition. En particulier "Show math as" suivi de "Tex commands" vous donnera la séquence $\mathrm{\LaTeX}$ qu'il faut frapper pour obtenir le résultat. Aussi, vous pouvez régler le zoom et choisir comment il s'enclenche pour une meilleure lisibilité.

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Les symboles

Les symboles

Le résumé des commandes regroupent les symboles de base en $\mathrm{\LaTeX}$ . Je vous recommande vivement de feuilleter ces pages dans un premier temps pour vous familiariser et aussi pour repérer les commandes que vous serez amenés à utiliser constamment. Elles sont extraites des tables publiées dans les livres cités ci-dessous. N'hésitez pas à les télécharger, ils sont gratuits et constituent des références pour apprendre le langage $\mathrm{\LaTeX}$.

The Comprehensive LaTeX Symbol List: http://www.ctan.org/tex-archive/info/symbols/comprehensive/

The not so short introduction to LaTeX2e (traduit en français) : http://www.ctan.org/tex-archive/info/lshort/french/

Ci-dessous les deux extensions gérées par MathJax, les symboles ne sont pas tous disponibles:

User's guide of AMSfonts : ftp://ftp.ams.org/pub/tex/doc/amsfonts/amsfndoc.pdf

D'autres PDF recensent des commandes pour taper les symboles. Mais voici sur internet des pages plus interactives:

http://detexify.kirelabs.org/classify.html

Ce site est fortement recommandé, on peut dessiner dans le rectangle le symbole que l'on cherche, et il vous est proposé différentes solutions. De plus, vous pouvez choisir la partie "symbols" (bouton en haut à droite de "classify") pour les voir afficher et effectuer une recherche ciblée.

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Accents

Accents
  • $\hat{a}$   \hat{a}

  • $\bar{a}$   \bar{a}   (conjugué d'un complexe)

  • $\dot{a}$   \dot{a}

  • $\ddot{a}$   \ddot{a}

  • $\vec{a}$   \vec{a}   (vecteur)   -   adapté pour une lettre

  • $\overrightarrow{AB}$   \overrightarrow   (vecteur)   -   adapté pour un bipoint

  • $\tilde{a}$   \tilde{a}

  • $\widehat{ABC}$   \widehat{ABC}   (angle)

Les accents comme \overrightarrow ou \widehat ont l'avantage de s'adapter à l'expression qu'ils renferment, leur flexibilité ne se retrouve pas pour les autres accents comme \tilde ou \vec. Si l'on souhaite indiquer le vecteur $\overrightarrow{AB}$ il faudra donc taper:

$ \overrightarrow​​ { AB } $

Alors que si l'on écrit:

$ \vec { AB } $

on obtient ceci: $\vec{AB}$

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Alphabet grec

Alphabet grec

C'est l'alphabet le plus utilisé pour le calcul littéral avec le latin, il est bon de le connaître. Vingt-quatre lettres sont disponibles, on présente les formes minuscules et majuscules, en sachant que pour certaines majuscules il est inutile de taper une commande particulière puisqu'elles peuvent correspondre aux lettres de l'alphabet latin. Pour d'autres, il existe une variante d'écriture que l'on indique.

  • $\alpha$   \alpha   -   maj.   A

  • $\beta$   \beta   -   maj.   B

  • $\gamma$   \gamma   -   maj.   $\Gamma$   \Gamma

  • $\delta$   \delta   -   maj.   $\Delta$   \Delta

  • $\epsilon$   \epsilon   -   (ou   $\varepsilon$   \varepsilon)   -   maj.   E

  • $\zeta$   \zeta   -   maj.   Z

  • $\eta$   \eta   -   maj.   H

  • $\theta$   \theta   -   (ou   $\vartheta$   \vartheta)   -   maj.   $\Theta$   \Theta

  • $\iota$   \iota   -   maj.   I

  • $\kappa$   \kappa   -   maj.   K

  • $\lambda$   \lambda   -   maj.   $\Lambda$   \Lambda

  • $\mu$   \mu   -   maj.   M

  • $\nu$   \nu   -   maj.   N

  • $\xi$   \xi   -   maj.   $\Xi$   \Xi

  • $o$   o   -   maj.   O

  • $\pi$   \pi   -   (ou   $\varpi$   \varpi)   -   maj.   $\Pi$   \Pi

  • $\rho$   \rho   -   (ou   $\varrho$   \varrho)   -   maj.   P

  • $\sigma$   \sigma   -   (ou   $\varsigma$   \sigma)   -   maj.   $\Sigma$   \Sigma

  • $\tau$   \tau   -   maj.   T

  • $\upsilon$   \upsilon   -   maj.   $\Upsilon$   \Upsilon

  • $\phi$   \phi   -   (ou   $\varphi$   \varphi)   -   maj.   $\Phi$   \Phi

  • $\chi$   \chi   -   maj.   X

  • $\psi$   \psi   -   maj.   $\Psi$   \Psi

  • $\omega$   \omega   -   maj.   $\Omega$   \Omega

 

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Délimiteurs

Délimiteurs

Tout d'abord voici quelques délimiteurs à connaître, ces commandes ne sont pas flexibles, elles ne s'adaptent pas à l'expression qui suit et sont calibrées pour apparaître sur une ligne:

  • (   (   parenthèse ouvrante
  • )   )   parenthèse fermante
  • [   [   crochet ouvrant
  • ]   ]   crochet fermant
  • $\{$   \{   ou   \lbrace   accolade ouvrante
  • $\}$   \}   ou   \rbrace   accolade fermante
  • $\langle$   \langle   (produit scalaire)
  • $\rangle$   \rangle   (produit scalaire)
  • $\vert$   \vert
  • /   /
  • $\lfloor$   \lfloor   (partie entière)
  • $\rfloor$   \rfloor   (partie entière)
  • $\lceil$   \lceil   (entier supérieur)
  • $\rceil$   \rceil   (entier supérieur)

Des parenthèses plus grandes sont disponibles pour les incorporer sur une ligne, ainsi qu'une barre verticale et un antislash:

  • $\lgroup$   \lgroup
  • $\rgroup$   \rgroup
  • $\bracevert$   \bracevert
  • $\backslash$   \backslash
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Flèches

Flèches

 

Les flèches sont organisées suivant une logique simple à comprendre. Toutes les commandes possèdent la racine arrow signifiant flèche en anglais. On indique en préfixe la direction de la flèche, toujours en anglais: left right up down.

  • $\leftarrow$   \leftarrow   (ou \gets)
  • $\rightarrow$   \rightarrow   (ou \to)
  • $\uparrow$   \uparrow
  • $\downarrow$   \downarrow

On peut obtenir une double direction en l'indiquant comme suit:

  • $\leftrightarrow$   \leftrightarrow
  • $\updownarrow$   \updownarrow

Ces flèches ont une longueur standard, il est possible d'allonger les flèches horizontales en ajoutant le préfixe long et on obtient alors pour chacune d'elles une version longue:

  • $\longleftarrow$   \longleftarrow
  • $\longrightarrow$   \longrightarrow
  • $\longleftrightarrow$   \longleftrightarrow

Une majuscule au début de la commande double la flèche, qu'elle soit horizontale ou verticale.

  • $\Leftarrow$   \Leftarrow
  • $\Rightarrow$   \Rightarrow
  • $\Uparrow$   \Uparrow
  • $\Downarrow$   \Downarrow
  • $\Leftrightarrow$   \Leftrightarrow
  • $\Updownarrow$   \Updownarrow
  • $\Longleftarrow$   \Longleftarrow
  • $\Longrightarrow$   \Longrightarrow
  • $\Longleftrightarrow$   \Longleftrightarrow

La dernière de ces commandes est très utilisée, il s'agit de l'opérateur exprimant une équivalence, on peut simplifier son écriture à l'aide de

  • $\iff$   \iff

Dans la définition d'une fonction $ \; f: \, x \mapsto f(x) \; $ la flèche possède un tiret. On utilise:

  • $\mapsto$   \mapsto
  • $\longmapsto$   \longmapsto

 

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Relations binaires

Relations binaires

Les relations binaires permettent de comparer deux objets, on distingue deux catégories principales, celles pour les nombres et celles qu'on utilise plus généralement pour les ensembles.

Nombres

  • <   <   (strictement inférieur)
  • >   >   (strictement supérieur)
  • $\leq$   \leq   (inférieur)
  • $\geq$   \geq   (supérieur)
  • =   =   (égal)
  • $\neq$   \neq   (différent)
  • $\approx$   \approx   (à peu près égal)
  • $\equiv$   \equiv   (équivalent)
  • $\sim$   \sim   (similaire)
  • $\simeq$   \simeq   (à peu près similaire)

Ensembles

  • $\subset$   \subset   (inclus)
  • $\supset$   \supset   (contient)
  • $\in$   \in   (appartient)
  • $\ni$   \ni   (ou \owns)   (possède)
  • $\notin$   \notin   (n'appartient pas)
  • $\mid$   \mid   (ou | directement)   (produit scalaire)
  • $\parallel$   \parallel   (parralèle)
  • $\perp$   \perp   (perpendiculaire)
  • :   :   (défini par)

Voici celles qui associent des objets: les opérateurs binaires.

Opérateurs sur les nombres

  • +   +   (addition)
  • -   -   (soustraction)
  • $\times$   \times   (multiplication)
  • $\cdot$   \cdot   (produit)
  • $\pm$   \pm   (plus ou moins)

Opéarateurs sur les ensembles

  • $\cup$   \cup   (réunion)
  • $\cap$   \cap   (intersection)
  • $\setminus$   \setminus   (privé de)

On peut aussi proposer de nouvelles opérations et leur attribuer un symbole tels que les suivants:

  • $\oplus$   \oplus
  • $\ominus$   \ominus
  • $\odot$   \odot
  • $\otimes$   \otimes
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10 symboles réservés

10 symboles réservés

La plupart des symboles peuvent être tapés directement et sont reconnus par LaTeX mais il en existe 10 qui sont réservés et possèdent un sens particulier:

  1. \   : L'antislash (backslash en anglais) sert à introduire une commande. S'il est suivi d'un mot ou seulement une lettre, l'ensemble est vu comme une fonction ou un symbole. Par exemple: \omega sera interprété en la lettre grecque du même nom $\omega$. La commande \large sera comprise comme étant la commande qui permet un grossissement des caractères. Enfin si le signe est suivi d'une espace, il s'agit d'une commande qui introduit une espace de petite taille. Pour obtenir le symbole il faut taper: \backslash
     
  2. %   : Le symbole désignant un pourcentage sert aux commentaires. Tout ce qui suit sur la ligne n'est pas pris en compte. Il permet de laisser une note dans le code si l'on veut se souvenir d'une chose, ou spécifier notre démarche pour rendre plus lisible notre travail. Pour obtenir le symbole il faut taper: \%
     
  3. ~   : Le tilde désigne une espace insécable, nécessaire lorsqu'on souhaite ne pas séparer deux expressions (lettres, mots, nombres...). Pour obtenir le symbole il faut taper: \~{}
     
  4. {   : l'accolade ouvrante sert à indiquer le début d'un groupe, tout ce qui est à l'intérieur peut être traité comme une seule entité. Si l'on tape u_10 on obtient $u_10$. Le tiret utilisé est une commande pour indiquer qu'on met en indice ce qui suit. Or sans accolades seul le premier caractère qui suit est pris en compte, et donc on lit $u_1$ suivi du nombre 0. Pour signifier le terme d'indice 10 de la suite $u$ il faut mettre entre accolades ce qui nous intéresse, on parle de groupe: u_{10} donnera $u_{10}$. Il est possible que parfois l'accolade soit placée à un endroit sans qu'elle ait d'impact. Par exemple f(x+{2+y}-k) donnera $f(x+{2-y}-k)$ qui s'obtient aussi sans qu'on ait à faire intervenir les accolades. Mais si l'on souhaite faire apparaître l'accolade elle-même il faudra alors taper: \{
     
  5. }   : L'accolade fermante. Pour obtenir le symbole il faut taper: \}
     
  6. \$  : Le symbole du dollar américain sert à désigner une entrée dans un mode mathématique, c'est celui-ci qui indique au navigateur qu'il doit demander au moteur MathJax de lui traduire les expressions situées entre deux symboles. Soit on utilise un seul \$ en début et en fin et alors l'expression tient sur la ligne, soit on double le signe et dans ce cas il y a un passage automatique à la ligne et l'expression est centrée. On appelle ceci un environnement, et il devient obligatoire lorsqu'on veut placer un tableau en général qui peut être un système d'équations, une matrice, un tableau de données etc... Le symbole s'obtient en tapant: l'antislash suivi de \$
     
  7. _   : Le tiret à ne pas confondre avec le signe négatif - qui sert aussi de tiret en étant centré sur la ligne. Le premier sert donc à placer un indice comme on vient de le voir pour le quatrième point. Pour obtenir le symbole il faut taper: \_{}
     
  8. ^   : L'accent circonflexe sert à placer un exposant, sauf s'il est mit directement sur une lettre comme â ou ê. Mais s'il est seul comme dans l'expression x^2 il indique que le caractère qui le suit (ici le nombre 2) doit être mis en exposant pour le caractère qui le précède (ici la variable x). Ainsi on obtient: $x^2$. Il est intéressant de noter la force des accolades dans ce langage et comment les commandes peuvent être combinées entre elles. En effet, le caractère qui précède et celui qui suit peuvent tous deux être des expressions plus compliquées, il suffit pour en rendre compte de les délimiter par des accolades. Dans le cas du caractère qui précède, la tradition veut qu'on affiche des parenthèses pour le distinguer. Par exemple: (2k+1)^{n-2} donnera $(2k+1)^{n-2}$. Pour obtenir le symbole il faut taper: \^{}
     
  9. #   : Le dièse sert de paramètre de macro. Il intervient dans un préambule d'édition lorsqu'on définit de nouvelles commandes pour indiquer au compilateur à son endroit doit figurer une variable. Il n'est pas fondamental d'en connaître pour le moment le fonctionnement. Pour obtenir le symbole il faut taper: \#
     
  10. &   : Le symbole 'and' est utilisé dans les tableaux pour indiquer la position d'une colonne. On pourra se reporter à la page dédiée aux tableaux pour mieux le comprendre. Pour obtenir le symbole il faut taper: \&

Certains de ces symboles sont suivis d'accolades ouvrantes et fermantes pour être affichés tels que \_{} et \^{} et \~{} ceci parce qu'elles permettent de placer une espace. Sans elles, le symbole sera collé au caractère suivant. Ce qui lie ces trois symboles c'est qu'ils représentent à la base des commandes. On parle plus précisément de fonctions de $\mathrm{\LaTeX}$ et elles prennent donc des arguments, c'est-à-dire des variables sur lesquelles elles agissent. Dans l'expression x^{2k+1} la quantité x est un caractère simple, l'accent circonflexe ^ étant seul est vu comme une commande pour MathJax qui recherche la suite. Puisqu'elle est délimitée par des accolades, il met en exposant toute l'expression 2k+1. Ainsi pour le compilateur l'accent est une fonction de $\mathrm{\LaTeX}$ et l'expression 2k+1 la variable (on parle d'argument pour généraliser) sur laquelle elle doit agir.

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Autres symboles

Autres symboles

Voici quelques symboles indispensables. En premier lieu les quantificateurs:

  • $\forall$   \forall   -   Quelque soit
  • $\exists$   \exists   -   Il existe

En géométrie il arrive qu'on utilise les vecteurs $\vec{\imath}$ et $\vec{\jmath}$ avec cette écriture. Comme précisé sur la page consacrée aux accents, on obtient un vecteur sur une lettre en utilisant la commande \vec{...} mais la lettre à l'intérieur n'est pas un 'i' ou un 'j' normal. Il s'agit de symboles là aussi qu'on obtient à l'aide de commandes:

  • $\imath$   \imath
  • $\jmath$   \jmath

Ainsi le vecteur $\vec{\imath}$ s'obtient par la combinaison des commandes: \vec{\imath} qu'on entoure comme d'habitude par les symboles \$ pour indiquer le passage en mode mathématique:

$\vec{\imath}$

D'autres commandes en vrac qu'il est bon de connaître par coeur:

  • $\ell$   \ell   (pour distinguer la lettre '\ell' d'un 'i' majuscule par exemple)
  • $\partial$   \partial   (utilisé pour désigner le bord d'un ensemble ou la dérivée d'une fonction suivant une variable particulière)
  • $\prime$   \prime   (donne un accent correspondant à la dérivée d'une fonction)
  • $\surd$   \surd
  • $\angle$   \angle
  • $\S$   \S
  • $\ast$   \ast   -   astérisque
  • $\wedge$   \wedge   -   \produit vectoriel

Quelques symboles ne peuvent être écrits directement car ils ont une signification en tant que commandes. Ainsi les accolades doivent être précédées d'un antislash: \{. De même:

  • $\%$   \%
  • $\#$   \#

Au total il y en a 10, se reporter à la page "10 symboles resérvés" pour les connaître tous. Parmi les symboles ayant trait aux ensembles, les suivants sont essentiels:

  • $\emptyset$   \emptyset   -   ensemble vide
  • $\infty$   \infty   -   infini   (utilisé pour les limites et tableaux de variations)

On peut représenter un triangle par la commande: \triangle. Ce qui donne: $\triangle$

Modifier les symboles:

Certains symboles peuvent être agrandis dans une expression en ajoutant le préfixe 'big' dans la commande. Ainsi \cup et \cap donnent les réunions et intersections $\cup$ et $\cap$. Avec 'big' on obtient $\bigcup$ en écrivant \bigcup. De même \bigcap donne $\bigcap$. Le symbole $\oplus$ obtenu à partir de \oplus devient $\bigoplus$ avec \bigoplus.

 

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Commandes

Commandes

Les commandes se reconnaissent par l'action qu'elles générent sur l'expression qui suit. Un symbole n'est rien d'autre qu'une instruction sans action sur la suite. Par exemple le fait de taper \degree fera apparaître le symbole d'unité des angles en degrés. Tandis que l'accent circonflexe est une instruction qui agit sur ce qui suit. Ainsi le fait d'écrire 3^4 donne $3^4$. Le caractère qui suit la commande ^ est modifié. Pour indiquer qu'on veut agir sur un ensemble de caractères, on les isole par des accolades: \3^{2k+1} donnera $3^{2k+1}$.

Pour connaître quelques commandes mathématiques, reportez-vous aux divers PDF proposés dans les pages précédentes. Vous trouverez aussi une aide simplifiée sur la page Wikipedia suivante:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Formules_TeX

De plus, le package AMSmath constitue le deuxième paquet reconnu presque entièrement par MathJax:

ftp://ftp.ams.org/ams/doc/amsmath/amsldoc.pdf

Recherchez et notez sur un cahier les commandes que vous estimez nécessaire à votre niveau de scolarité et ne soyez pas effrayés par le reste, elles viendront en temps voulu.

Enfin, une page internet qui vous permettra de tester directement si votre code $\mathrm{\LaTeX}$ est bon:

http://checkmyworking.com/misc/makebigmaths/

 

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Environnements

Environnements

Essentiel

Pensez à utiliser le clic droit et sélectionner l'option "Show math as" puis "TeX commands" pour voir apparaître sur un nouvel onglet le code $\mathrm{\LaTeX}$ de chaque expression mathématique partout sur le site.

Exemple

Un environnement comme son nom l'indique possède ses propres caractéristiques. C'est en quelque sorte une commande complexe qui agence un ensemble d'instructions pour former un tout cohérent. Par exemple, nous pouvons taper une équation:

\sqrt{x} = 7  \times y^{3k}

L'instruction \sqrt{} est une commande, il y a divers caractères: x, =, 7, y, 3 et k. De plus \times est un symbole, celui de la multiplication. Enfin l'accent ^{} est une commande.

Exemple d'environnement

L'environnement le plus basique est celui que l'on obtient en activant le mode $ \mathrm{\LaTeX} $ avec le symbole du dollar. On obtient un environnement identique avec un double dollar à ceci près qu'il y a un retour à la ligne et un centrage de l'expression. On peut avoir des environnements plus complexes avec des règles propres. Parmi eux, si l'on dispose deux équations que l'on souhaite aligner. Par exemple:

( \sqrt{x} = 7 \times y^{3k} ) 

et

(a + 2x = 4b(b+1)) 

on commence par entrer dans le mode mathématique avec le double dollar et on fait appel à un environnement d'alignement

\begin{align}

Pour indiquer que l'environnement se termine, on tape:

\end{align}

Ce qui donne:

$$ \begin{align} \sqrt{x} & = 7 \times y^{3k} \\ a + 2x & = 4b(b+1) \end{align} $$

Le résultat est le suivant: $$ \begin{align} \sqrt{x} & = 7 \times y^{3k} \\ a + 2x & = 4b(b+1) \end{align} $$ N'oubliez pas que vous pouvez cliquer sur la formule et disposer du code $\mathrm{\LaTeX}$ (click droit). L'environnement align est pris en compte entre ses deux délimiteurs begin{} ... end{} et c'est la structure de tout environnement sous $\mathrm{\LaTeX}$. Le double antislash au milieu sert à indiquer qu'on revient à la ligne. De plus l'alignement se fait suivant un indicateur qui est le symbole présenté parmi les 10 symboles réservés. Il s'agit d'un séparateur de colonnes, car l'environnement align est en fait une version de array servant à créer des tableaux. Le compilateur voit le système de deux équations comme un tableau à deux lignes et deux colonnes: \[ \begin{array}{|c|c|} \hline \\ \sqrt{x} & = 7 \times y^{3k} \\ \hline \\ a + 2x & = 4b(b+1) \\ \hline \end{array} \] En vérifiant le code de ce tableau on remarquera que l'environnement est arrray. Et c'est l'environnement principal pour les tableaux en mode mathématiques. L'environnement align est une déclinaison et il en existe d'autres, dont voici une petite liste parmi les plus utilisés:

Equation

Celui-ci n'a pas grand intérêt dans notre cas mais nous le présentons car il sert lors de rédactions d'articles pour numéroter ses équations.

\[ \begin{equation} Y=2X+b \end{equation} \]

Multline

Ce dernier est utile lorsque l'équation prend plus de place que la ligne ne peut lui procurer. Auquel cas on partitionne en deux en indiquant par un double antislash l'endroit de la coupe. Sur le site cet environnement a peu d'intérêt vu l'espace réservé par ligne mais pour rédiger des documents de petite taille il devient indispensable.

\[ \begin{multline} a+b+c+d+e+f+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z\\A+B+C+D+E+F+G+H+I+J+K+L+M+N+O+P+Q+R+S \end{multline} \]

Remarque: Dans le cas d'un article pour préciser la largeur de chaque ligne on utilise \framebox suivi de l'option [.65\columnwidth] le nombre 0.65 est un taux signifiant que l'on réduit la largeur de la ligne à 65% de sa taille d'origine. Cette commande ne fonctionne pas avec MathJax.

\[ \begin{multline}
 \framebox[.65\columnwidth]{a+b+c+d+e+f+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s}\\
 \framebox[.65\columnwidth]{+t+u+v+w+x+y+z}\\
A+B+C+D+E+F+G+H+I+J+K+L+M+N+O+P+Q+R+S
 \end{multline} \]

Align

Nous venons de le présenter, il faut savoir que l'on peut aligner les équation à plusieurs endroits, il suffit de rajouter autant de symboles & que nécessaire. Mais attention à la lisibilité, en général l'alignement est utile autour d'un symbole d'égalité.

\[ \begin{align} X & = YYY & Z & = T \\ 3r+s & = 2t+5 & 4u-1 & = 0 \end{align} \]

Gather

Une variante de align mais pour centrer chaque équation indépendamment des autres.

\[ \begin{gather} X & = Y & Z & = T \\ 3r+s & = 2t+5 & 4u-1 & = 0 \end{gather} \]

Utilisation de délimiteurs

Pour regrouper quelques équations et en faire un système, nous utilisons par convention l'accolade située à gauche des équations à réunir. Puisque nous le voulons à la taille des équations à entourer, nous utilisons l'environnement \left\{ ... \right. La commande servant à fermer l'environnement est \right. car nous ne voulons rien de particulier à droite, mais si nous souhaitons aussi des accolades alors on y ajoutera \right\} et cela est valable pour de nombreux délimiteurs: parenthèses, crochets, accolades, chevrons, flèches. Exemple:

\[ \text{(système de 3 équations)} \left\{ \begin{align} 2x+3y-z & = 1 && \text{Equation 1} \\ x-y+z & = 0 && \text{Equation 2} \\ 3x-y-z & = 1 && \text{Equation 3} \end{align} \right. \]

Remarquez que l'environnement \left\{ ... \right. englobe l'environnement align. On veillera à les refermer dans le bon ordre. De plus il est possible d'obtenir un écart plus grand pour placer un texte plus à droite en effectuant une séparation avec deux symboles entre les équations et le texte.

Remarque importante sur l'écriture avec MathJax

Alors que sur un article édité directement avec un logiciel tel que TeXShop sur Mac ou MikTeK sous Windows il est plus agréable de sauter des lignes (Cela n'est pas interprété par le compilateur sauf si l'on applique deux sauts de ligne consécutifs.), pour afficher ses formules sur la site vous devrez tout rédiger directement car le saut de ligne est pris en compte. Le clic droit sur le système d'équations ci-dessus n'est pas évident à déchiffrer.

Voici son code si nous avions la possibilité d'effectuer quelques séparations, ce qui est fortement recommandé pour une meilleure lisibilité et donc réutilisation ultérieure du code, en général pour tout langage informatique il est essentiel d'aérer son texte:

\[ \begin{align} a & = x \\ b & = y /end{align} \]
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Par chapitre

Par chapitre

On réunira prochainement ici toutes les commandes présentes dans le livre par chapitre. Si vous trouvez dans les Principes Mathématiques un symbole, un environnement ou toute autre fonction $\LaTeX$ qui vous intéresse alors il vous suffira de vérifier les pages suivantes pour en disposer à votre tour. N'hésitez pas à signaler ce qui manque.

  • Les symboles: Il s'agit précisément des signes nécessitant une commande pour être affichés. Comme \$ ou encore \circ qui affiche le petit cercle utilisé pour exprimer des angles en degré par exemple. Ils n'agissent pas sur ce qui précède ou suit. Un autre exemple: \imath qui donne la lettre 'i' utilisée pour le repère orthonormal.
     
  • Les fonctions: Ce sont toutes les commandes qui appliquent une transformation sur ce qui suit, en général entre accolades. Par exemple: \vec{a} ajoute une flèche sur la lettre 'a'. Elles ne sont pas forcément de cette structure (antislash commande accolades). L'opérateur pour élever à la puissance par exemple se résume à l'accent circonflexe: \$ x^2 \$.
     
  • Les environnements: Il s'agit non plus d'une commande ponctuelle mais comme son nom l'indique d'un écosystème avec ses propres règles. Par exemple, l'environnement le plus basique est fabriqué à partir d'un doublement du symbole \$. En tapant \$\$ f(x)=x+2 \$\$ on obtient une "boîte" indépendante de ce qui la précède et la suit. Elle est centrée et sur une ligne à part. En $\LaTeX$ nous écrivions auparavant $\backslash$begin{displaymath} pour la démarrer et on terminait par $\backslash$end{displaymath}.
    Tous les environnements ont ce type de syntaxe. Ils débutent par un $\backslash$begin{...} et se terminent par $\backslash$end{...}. Ce qui est contenu à l'intérieur obéit aux règles, elles sont en général établies par défaut mais peuvent être modifiées en début d'appel après le $\backslash$begin{...} par des options et des paramètres. Dans le cas de l'expression mathématique isolée sur une ligne on vient de voir que l'environnement s'appelle displaymath et sa simplification en un double dollar \$\$ a été voulu pour des raisons de confort d'écriture.
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